quinta-feira, 22 de julho de 2010

FÉROUZ ALLALI, STYLISTE DE MODE AFRICAINE

Voici également un article rédigé en 2001 par Afrique Magazine qui décrivait très bien l'histoire de Férouz ALLALI:

"La créatrice de la boutique parisienne Africouleur est une jeune femme décidée. Sans doute tient-elle cela de ses deux grand-mères, qui vivaient dans le désert algérien, non loin de la frontière tunisienne, et n'ont pas eu l'habitude de s'apitoyer sur leurs rudes conditions de vie. "Lorsque enfants, nous y allions en vacances avec meVoici également un article rédigé en 2001 par Afrique Magazine qui décrivait très bien l'histoire de Férouz ALLALI:

"La créatrice de la boutique parisienne Africouleur est une jeune femme décidée. Sans doute tient-elle cela de ses deux grand-mères, qui vivaient dans le désert algérien, non loin de la frontière tunisienne, et n'ont pas eu l'habitude de s'apitoyer sur leurs rudes conditions de vie. "Lorsque enfants, nous y allions en vacances avec mes frères et soeurs, il n'était pas question pour nous, les petits Parisiens, de nous plaindre devant elles des 45° ou des plats trop épicés!". Plus tard, en France, elle est comptable dans la journée et le soir apprend le dessin de mode en cours du soir dans une école privée. Au chômage, elle demande à bénéficier d'un stage de formation au modélisme à la Chambre syndicale de l'habillement féminin. Sensible à la beauté des vêtements traditionnels que porte sa mère, elle s'intéresse à l'artisanat, d'abord en Amérique du Sud où elle travaille pour un artisan péruvien, puis au Togo, au Ghana, au Burkina, pour retrouver ses racines africaines. Depuis elle se rend deux fois par an au Togo. Sur les marchés, elle achète de grosses pièces de tissu et fait appel aux teinturiers locaux, qui réalisent pour elle des pliages qu'ils trempent dans la teinture afin d'obtenir des motifs inédits. Des tailleurs montent alors ses modèles. "Les artisans maîtrisent la technique de teinture sur basin ou sur coton naturel du Nigeria, le tampon sur batik, le tissage, sans oublier le wax des nanas Benz" (marchandes togolaises de tissus qui ont réussi et roulaient en Mercedes). Le bouche à oreille marche bien en Afrique et dès que Férouz arrive à son hôtel à Lomé, ils sont nombreux à lui présenter des pièces d'étoffe, des bijoux en corne ou en bois, des sacs… A Paris rue Saint-Maur, sa boutique est un véritable capharnaüm où s'entassent des objets plus colorés les uns que les autres et des vêtements qui inspirent la joie de vivre."

s frères et soeurs, il n'était pas question pour nous, les petits Parisiens, de nous plaindre devant elles des 45° ou des plats trop épicés!". Plus tard, en France, elle est comptable dans la journée et le soir apprend le dessin de mode en cours du soir dans une école privée. Au chômage, elle demande à bénéficier d'un stage de formation au modélisme à la Chambre syndicale de l'habillement féminin. Sensible à la beauté des vêtements traditionnels que porte sa mère, elle s'intéresse à l'artisanat, d'abord en Amérique du Sud où elle travaille pour un artisan péruvien, puis au Togo, au Ghana, au Burkina, pour retrouver ses racines africaines. Depuis elle se rend deux fois par an au Togo. Sur les marchés, elle achète de grosses pièces de tissu et fait appel aux teinturiers locaux, qui réalisent pour elle des pliages qu'ils trempent dans la teinture afin d'obtenir des motifs inédits. Des tailleurs montent alors ses modèles. "Les artisans maîtrisent la technique de teinture sur basin ou sur coton naturel du Nigeria, le tampon sur batik, le tissage, sans oublier le wax des nanas Benz" (marchandes togolaises de tissus qui ont réussi et roulaient en Mercedes). Le bouche à oreille marche bien en Afrique et dès que Férouz arrive à son hôtel à Lomé, ils sont nombreux à lui présenter des pièces d'étoffe, des bijoux en corne ou en bois, des sacs… A Paris rue Saint-Maur, sa boutique est un véritable capharnaüm où s'entassent des objets plus colorés les uns que les autres et des vêtements qui inspirent la joie de vivre."


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